- arlequine
-
⇒ARLEQUINÉ, ÉE, part. passé et adj.I.— Part. passé de arlequiner II :• 1. Le pont, ou plutôt les ponts de l'arche ne finissent pas. Terrains mollement accidentés, médiocrement variés par la nature (côtes de Saint-Germain, de ... après Mantes, de ... après le pont de l'arche), au contraire variés par les hommes : tapis arlequinés jaune et vert, où l'on admire l'extrême subdivision des propriétés. C'est presque du Lycurgue (comme l'égalité des meules me le faisait penser, au voyage de Renwez, en 1818).J. MICHELET, Journal, 1831, p. 79.II.— Emploi adj. :• 2. Aujourd'hui, avec ses salles de cours et ses laboratoires, ses galeries de collections, ses dessins d'histoire naturelle de 1630 à nos jours, ses caméléons arlequinés ses phyllies, feuilles ambulantes, ses phasmes, bâtons du diable, ses poissons aveugles, ses araignées de la taille d'une main de gloire, ses dioramas d'animaux dans des paysages polaires, son cèdre de 1735, ses insectes mimétiques, le Jardin des Plantes est un jardin de rêverie et d'amour, une curiosité incomparable de Paris, un lieu de rendez-vous pour philosophes.FARGUE, Le Piéton de Paris, 1939, p. 118.Rem. Attesté comme terme didact. (hist. naturelle : oiseau, reptile arlequiné, coquille arlequinée) ds Ac. Compl. 1842 et BESCH. 1845; repris sans mention partic. par Lar. 19e-Lar. 20e.STAT. — Fréq. abs. littér. :2.
Encyclopédie Universelle. 2012.